Les archéologues égyptiens ont découvert, non loin d’Alexandrie, le manuscrit le plus ancien à ce jour comportant une prière connue à la très sainte Mère de Dieu. Ladite découverte a été communiquée par le centre de presse de l’Église orthodoxe d’Antioche. Selon les estimations des experts, le papyrus copte, daté du troisième siècle, est ainsi le plus ancien témoignage manuscrit connu de la prière des chrétiens des premiers siècles aux saints et, entre autres, à la très sainte Mère de Dieu. Le texte comporte la version complète d’une prière à la Mère de Dieu utilisée jusqu’à maintenant dans l’Église orthodoxe : « Sous ta miséricorde nous accourons ô Mère de Dieu, ne méprise pas nos supplications dans l’adversité, mais délivre-nous des malheurs, seule pure, seule bénie » (hymne chantée à la fin des vêpres pendant le grand Carême). Les savants mentionnent la grande exactitude de la tradition ecclésiale, qui a gardé les prières de l’antiquité pratiquement sans changement. Les archéologues soulignent que cette découverte jette une lumière sur beaucoup de détails de la pratique liturgique de l’Église ancienne ; en outre, elle constitue également une réfutation de certaines propositions visant à mettre en doute la pratique de la prière adressée aux saints lors des premiers siècles du christianisme, qui est qualifiée par de nombreux critiques comme « tradition plus tardive » ou « innovation ».
Source et photographie : Pravoslavie.ru
Δεν υπάρχουν σχόλια:
Δημοσίευση σχολίου